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civilisation européenne

  • Quel est le vrai problème : le voile islamique ou l'immigration ?...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue décapant de Julien Dir, cueilli sur Breizh-info et consacré au débat récurrent sur le voile islamique qui viendrait masquer la vraie question, celle de la submersion migratoire que subit notre pays...

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    Et si on foutait la paix aux musulmanes avec le voile islamique ?

    La République française s’enlise dans un débat absurde, une querelle de pacotille qui agite le landernau politico-médiatique dès que les vents soufflent sur les chiffons islamiques. Interdiction du voile dans l’espace public, encore et toujours le même disque rayé brandit de chaque côté de la scène politique. Une mesure qui se veut forte, mais qui n’est qu’un cache-misère, une hypocrisie crasse d’une classe politique incapable d’affronter les vrais enjeux. Ils veulent interdire le voile dans la rue, humilier des croyants dans leur foi, mais ils ne font rien pour stopper l’immigration de masse, rien pour préserver ce qui peut encore l’être de l’identité européenne. Un grand théâtre de faux durs et de vraies lâchetés.

    L’illusion de la République assimilatrice

    Le vrai problème, ce n’est pas le voile. Ce n’est pas que des millions de musulmans pratiquent leur religion, s’habillent comme bon leur semble et suivent les prescriptions du Coran. Le vrai problème, c’est qu’ils le fassent massivement sur un territoire qui n’a jamais été une terre d’islam. Qu’ils le fassent en France, sur une terre dirigé par des élites qui ont laissé venir par millions ceux qu’elle n’assimilera jamais, et qui aujourd’hui s’étonne que ces nouveaux arrivants appliquent leurs propres normes, leurs propres coutumes, leurs propres valeurs. Mais comment pourraient-ils faire autrement ? Pourquoi adopteraient-ils les rites d’un pays qui ne croit plus en lui-même ?

    On nous rabâche sans cesse les valeurs de la République, comme une prière laïque de bureaucrate fatigué. Mais cette République n’a plus rien à offrir, sinon des injonctions contradictoires. Elle prétend vouloir « intégrer », mais elle ne fait qu’empiler les populations comme dans un Tetris ethnique, pensant que les pièces s’imbriqueront miraculeusement. Erreur fatale. On ne fond pas des civilisations dans un chaudron jacobin. On ne mélange pas des peuples comme des cartes que l’on redistribue sur un tapis de jeu.

    Un problème de masse, pas de tissu

    L’État se focalise sur des détails vestimentaires pour ne pas avoir à affronter l’ampleur du problème démographique. S’il y avait en France quelques milliers de femmes musulmanes voilées, tout le monde s’en moquerait. Le problème, c’est la masse. Le problème, c’est qu’aujourd’hui, des millions de musulmans vivent en France et que, faute d’avoir freiné l’immigration à temps, l’État se retrouve à hurler à l’indignation sur des voiles comme un épouvantail agitant les bras en plein champ.

    Interdire le voile ne sert à rien. Ce ne sont pas des mètres de tissu qui posent problème – hormis prendre plaisir à humilier et vexer des gens – mais le fait qu’une population considérable en soit venue à considérer la France comme une terre islamique de facto. C’est le grand remplacement qui se déroule sous nos yeux, et que nos élites refusent d’admettre. Mais ça, ils n’en parlent pas. Trop effrayés à l’idée d’admettre qu’ils ont laissé le phénomène se produire, trop lâches pour prendre la seule décision qui compte : fermer les frontières et expulser massivement ceux qui ne veulent pas se conformer aux us et coutumes de la civilisation européenne.

    Assumez vos choix ou taisez-vous

    La vérité, c’est que nous sommes dans une situation schizophrène. L’État français laisse les flux migratoires exploser et fait semblant de croire qu’un décret vestimentaire suffira à endiguer une mutation civilisationnelle. C’est un aveu d’impuissance. Une pathétique tentative de conserver une illusion de contrôle, alors que tout le monde sait que le processus est engagé et qu’il sera irréversible si aucune action forte n’est menée.

    Que veulent nos politiques ? Interdire le voile dans la rue mais laisser l’immigration poursuivre son cours ? Ne pas dire un mot sur le communautarisme galopant mais faire la police du tissu ? Allons jusqu’au bout de l’absurde : faudra-t-il aussi interdire le halal, la prière, le Coran ? Ce n’est pas seulement absurde, c’est suicidaire.

    Soit on choisit le courage, et on décide d’imposer un véritable coup d’arrêt migratoire, avec une politique de remigration massive et assumée. Soit on accepte ce que l’on a semé : une France et une Europe où les musulmans pratiquent leur foi à leur manière, sans rien demander à personne. Mais il faut arrêter de pleurnicher sur des voiles.

    On ne sauvera pas l’identité européenne en traquant le hijab ou le foulard islamique au coin de la rue. On ne reconstruira pas une civilisation en pourchassant des signes religieux, tout en laissant les mosquées se multiplier et les quartiers entiers se communautariser. La République n’intègre plus rien. Elle subit, elle s’efface.

    Le vrai problème, c’est nous

    Au fond, ce n’est pas aux musulmans qu’il faut en vouloir. Ils pratiquent leur religion, suivent leurs traditions, appliquent leurs valeurs. Ils ne font que remplir le vide que nous avons laissé. La vraie question est ailleurs. Pourquoi nous, Européens, avons-nous abandonné notre propre héritage spirituel et culturel ? Pourquoi notre société s’effondre-t-elle sur elle-même, incapable de proposer un modèle civilisationnel puissant et fédérateur ?

    Le problème, ce n’est pas le voile. Le problème, c’est qu’en face, il n’y a plus rien. Plus de spiritualité, plus de fierté, plus d’élan collectif. Les musulmans, eux, croient encore en quelque chose. Nous, nous ne croyons plus en rien.

    Alors avant de vouloir dicter aux autres comment ils doivent s’habiller, avant d’interdire des tissus et de traquer des foulards, il serait peut-être temps de se regarder dans un miroir. Parce que l’ennemi, ce n’est pas le voile islamique. L’ennemi, c’est le vide abyssal de notre propre décadence.

    Julien Dir (Breizh-Info, 21 mars 2025)

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  • Quel avenir pour la civilisation européenne ?...

    Le 15 août 2024, Rémi Tell recevait, sur TV libertés, David Engels pour évoquer avec lui son dernier essai, Défendre l'Europe civilisationnelle (Salvator, 2024).

    Historien, essayiste, enseignant chercheur à l'Instytut Zachodni à Poznan, à l'Institut Catholique de Vendée ainsi qu'au Mathias Corvinus Collegium de Bruxelles, David Engels est l'auteur de deux essais traduits en français, Le Déclin. La crise de l'Union européenne et la chute de la République romaine (Toucan, 2013), Que faire ? Vivre avec le déclin de l'Europe (Blauwe Tijger, 2019) et, dernièrement, Défendre l'Europe civilisationnelle - Petit traité d'hespérialisme (Salvator, 2024). Il a  également dirigé deux ouvrages collectifs, Renovatio Europae - Plaidoyer pour un renouveau hespérialiste de l'Europe (Cerf, 2020) et Aurë entuluva! (Renovamen-Verlag, 2023), en allemand, consacré à l’œuvre de Tolkien.

     

                                              

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  • David Engels et la défense de la civilisation européenne...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un entretien donné par David Engels à Olivier Bault, directeur du Centre de communication de l'Ordo Iuris, et consacré au déclin de la civilisation européenne.

    Historien, essayiste, enseignant chercheur à l'Instytut Zachodni à Poznan, à l'Institut Catholique de Vendée ainsi qu'au Mathias Corvinus Collegium de Bruxelles, David Engels est l'auteur de deux essais traduits en français, Le Déclin. La crise de l'Union européenne et la chute de la République romaine (Toucan, 2013), Que faire ? Vivre avec le déclin de l'Europe (Blauwe Tijger, 2019) et, dernièrement, Défendre l'Europe civilisationnelle - Petit traité d'hespérialisme (Salvator, 2024). Il a  également dirigé deux ouvrages collectifs, Renovatio Europae - Plaidoyer pour un renouveau hespérialiste de l'Europe (Cerf, 2020) et Aurë entuluva! (Renovamen-Verlag, 2023), en allemand, consacré à l’œuvre de Tolkien.

     

                                             

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  • Défendre l'Europe civilisationnelle...

    Les éditions Salvator viennent de publier un nouvel essai de David Engels intitulé Défendre l'Europe civilisationnelle - Petit traité d'hespérialisme.

    Historien, essayiste, enseignant chercheur à l'Instytut Zachodni à Poznan après avoir été professeur à l'Université libre de Bruxelles, David Engels est l'auteur de deux essais traduits en français, Le Déclin. La crise de l'Union européenne et la chute de la République romaine (Toucan, 2013) et Que faire ? Vivre avec le déclin de l'Europe (Blauwe Tijger, 2019). Il a  également dirigé deux ouvrages collectifs, Renovatio Europae - Plaidoyer pour un renouveau hespérialiste de l'Europe (Cerf, 2020) et, dernièrement, Aurë entuluva! (Renovamen-Verlag, 2023), en allemand, consacré à l’œuvre de Tolkien.

    Engels_Défendre l'Europe civilisationnelle.jpg

    " Malgré la remise en cause de ses élites, l'Union européenne continue de recueillir l'assentiment de ses populations, attachées non seulement à l'espace de liberté et d'échanges qu'elle représente, mais aussi à l'idée civilisationnelle qu'elle recouvre. Mais cette adhésion gagnerait à être délivrée des aberrations du wokisme et mise au service des intérêts des Européens et de leur puissance dans un monde toujours plus hostile. Guidé par sa lecture historique de la crise de la République romaine et aussi de la lente émergence de l'Occident médiéval, David Engels définit ce qu'est l'Europe et propose une voie nouvelle : l'hespérialisme. En renouant avec ses racines spirituelles, en assumant son passé et en affirmant son identité, l'Europe-civilisation peut devenir une force de protection des cultures riches et millénaires qu'elle abrite, et reprendre son rôle primordial dans la marche de l'histoire. "

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  • Le combat culturel pour sauver du naufrage la civilisation européenne...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous sur TV Libertés la deuxième partie d'une conversation de Paul-Marie Coûteaux avec Jean-Yves Le Gallou au cours de laquelle, au travers de son parcours, ce dernier évoque la nécessité du combat culturel pour sauver notre civilisation.

    Ancien haut-fonctionnaire, président de la Fondation Polémia, Jean-Yves Le Gallou a, notamment, publié La tyrannie médiatique (Via Romana, 2013),  Immigration : la catastrophe - Que faire ? (Via Romana, 2016), Européen d'abord - Essai sur la préférence de civilisation (Via Romana, 2018) et Manuel de lutte contre la diabolisation (La Nouvelle Librairie, 2020).

    Première partie de l'entretien : Plutôt Athènes que Jérusalem

     

                                                   

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  • Le combat culturel...

    La Nouvelle Librairie, en partenariat avec l'Institut Iliade, vient de publier un essai de Lothar Fritze intitulé Le combat culturel - Affirmer son identité face à l'universalisme moral

    Philosophe et politologue allemand, Lothar Fritze a été, de 1993 à 2019, collaborateur scientifique à l’Institut Hannah-Arendt de recherche sur le totalitarisme, un institut attaché à l’Université technique de Dresde.

    philosophe et un politologue allemand. De 1993 à 2019, il a été collaborateur scientifique à l’Institut Hannah-Arendt de recherche sur le totalitarisme, un institut attaché à l’Université technique de Dresde.

     

    Fritze_Le combat culturel.jpg

    " Un combat culturel particulièrement vigoureux caractérise la situation intellectuelle de notre époque. Deux camps politico-idéologiques y prennent place et s’y opposent : l’un prônant l’individualisme et l’universalisme, l’autre le particularisme et la défense du bien collectif. Les combats culturels ne sont pas de vaines querelles intellectuelles. Ils portent véritablement des visions du monde contradictoires qui détermineront l’orientation du développement d’une société sur le long terme. L’enjeu est donc d’autant plus grave qu’il s’agit aussi bien d’assurer les bases de notre existence en tant que peuple que de préserver les acquis de la civilisation européenne. Les aspirations morales et universalistes ne connaissent en effet pas de limites et peuvent rapidement se transformer en une mise en danger de soi-même. L’impulsion morale de prendre en compte de manière égale les intérêts de tous les hommes a donc besoin d’un complément, à savoir la volonté de s’affirmer.
    Lothar Fritze entreprend d’analyser ce combat culturel et s’interroge sur la voie à emprunter : celle de l’universalisme moral ou de l’affirmation de soi ? Écrit en Allemagne, cet essai décrit une guerre idéologique qui a cours dans toute l’Europe et mérite, de ce fait, une plus large diffusion. C’est pourquoi l’Institut Iliade a tenu à le porter à la connaissance du public français. "

    Un combat culturel particulièrement vigoureux caractérise la situation intellectuelle de notre époque. Deux camps politico-idéologiques y prennent place et s’y opposent : l’un prônant l’individualisme et l’universalisme, l’autre le particularisme et la défense du bien collectif. Les combats culturels ne sont pas de vaines querelles intellectuelles. Ils portent véritablement des visions du monde contradictoires qui détermineront l’orientation du développement d’une société sur le long terme. L’enjeu est donc d’autant plus grave qu’il s’agit aussi bien d’assurer les bases de notre existence en tant que peuple que de préserver les acquis de la civilisation européenne. Les aspirations morales et universalistes ne connaissent en effet pas de limites et peuvent rapidement se transformer en une mise en danger de soi-même. L’impulsion morale de prendre en compte de manière égale les intérêts de tous les hommes a donc besoin d’un complément, à savoir la volonté de s’affirmer.

    Lothar Fritze entreprend d’analyser ce combat culturel et s’interroge sur la voie à emprunter : celle de l’universalisme moral ou de l’affirmation de soi ? Écrit en Allemagne, cet essai décrit une guerre idéologique qui a cours dans toute l’Europe et mérite, de ce fait, une plus large diffusion. C’est pourquoi l’Institut Iliade a tenu à le porter à la connaissance du public français.

    Un combat culturel particulièrement vigoureux caractérise la situation intellectuelle de notre époque. Deux camps politico-idéologiques y prennent place et s’y opposent : l’un prônant l’individualisme et l’universalisme, l’autre le particularisme et la défense du bien collectif. Les combats culturels ne sont pas de vaines querelles intellectuelles. Ils portent véritablement des visions du monde contradictoires qui détermineront l’orientation du développement d’une société sur le long terme. L’enjeu est donc d’autant plus grave qu’il s’agit aussi bien d’assurer les bases de notre existence en tant que peuple que de préserver les acquis de la civilisation européenne. Les aspirations morales et universalistes ne connaissent en effet pas de limites et peuvent rapidement se transformer en une mise en danger de soi-même. L’impulsion morale de prendre en compte de manière égale les intérêts de tous les hommes a donc besoin d’un complément, à savoir la volonté de s’affirmer.

    Lothar Fritze entreprend d’analyser ce combat culturel et s’interroge sur la voie à emprunter : celle de l’universalisme moral ou de l’affirmation de soi ? Écrit en Allemagne, cet essai décrit une guerre idéologique qui a cours dans toute l’Europe et mérite, de ce fait, une plus large diffusion. C’est pourquoi l’Institut Iliade a tenu à le porter à la connaissance du public français.

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